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Dépense publique, Fonction publique et Service public
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Alpha & Oméga
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Citation :
Il y a plusieurs exemples que je pourrai te donner mais le derniers en date que j'ai pas mal suivi c'est Sony et le jeu Helldivers 2 https://www.lefigaro.fr/secteur/high...riere-20240506 Ils ont essayé de forcer les joueurs à créer un compte PSN et lier leur données steam à ce derniers (Merci les actionnaires sa fait plus joli sur les chiffres) bah y ont eu 200 000 'mauvaise note' en 3 jours. Tu te rends compte qu'ils sont passés du jeu le plus populaire et le plus aimé de cette année à un gros flop marketing. C'était pareil avec Cyberpunk 77 où les actionnaires avaient poussé les développeur à sortir leur jeu même s'il n'était pas 'FINI', ils ont perdus 2 milliards de dollars et ont du rembourser des milliers de joueurs. |
10/05/2024, 12h30 |
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Citation :
Le marché, en capitalisme, a un rôle de régulateur naturel. Lorsque les actionnaires prennent des décisions guidées uniquement par la cupidité sans considérer la qualité des produits ou services, le marché réagit négativement comme démontré par les mauvaises critiques et les pertes financières. Ces réactions sont des sanctions directes du marché qui poussent les entreprises à rectifier le tir ou à subir des conséquences financières et réputationnelles. C'est le cas dans le jeu vidéo comme n'importe quel autre secteur d'activité. Les consommateurs ont un pouvoir immense: Ils votent avec leur pognon. Si un produit ne répond pas à leurs attentes, ils peuvent choisir de ne pas acheter ou de critiquer le produit, comme dans les cas de Sony et Cyberpunk 2077. Ces actions peuvent forcer les entreprises à améliorer leurs produits ou pratiques. Ou les faire couler. Les entreprises qui ne gèrent pas bien les attentes de leurs actionnaires et clients sont souvent sujettes à des examens minutieux. Ça encourage la transparence et une bonne gouvernance, car les entreprises qui échouent dans ces domaines sont souvent punies non seulement par le marché mais aussi par une baisse de la confiance des investisseurs. C'est à dire que tu trouveras des jeux vidéos où parfois c'est l'actionnaire le problème, parfois l'équipe de dev, parfois la comm du studio, parfois le business model, parfois le public qui boude ce qui est pourtant un chef d'œuvre. C'est une recette, c'est un timing, c'est une opportunité, c'est une réussite, ou c'est un échec. C'est ça entreprendre, c'est de l'adaptation et de l'apprentissage. Les entreprises qui commettent des erreurs peuvent apprendre de ces erreurs et s'adapter. C'est un processus d'amélioration continue, où les échecs ne sont pas seulement des obstacles, mais des opportunités pour innover et améliorer les offres. Avec Doudou nous avons refusé le million d'un investisseur, parce que ce n'était pas le bon investisseur selon nous. Le marché va nous noter sur cette décision, en nous faisant couler, nous ne réaliserons jamais notre projet, ou en nous récompensant le risque. C'est le jeu, il est dur, mais je ne connais pas mieux pour évoluer. Faut voir ça comme un filtrage naturel où les entreprises qui ne parviennent pas à aligner leurs stratégies avec les besoins et désirs des consommateurs disparaissent ou sont absorbées par d'autres qui le font mieux. Seules les entreprises qui répondent efficacement aux demandes du marché survivent à long terme. Les erreurs des actionnaires peuvent parfois conduire à des résultats négatifs à court terme, mais le système capitaliste dans son ensemble punit ces erreurs et favorise une correction de trajectoire qui peut aboutir à des améliorations substantielles, tant pour les produits que pour les pratiques commerciales. Non seulement c'est une résilience du capitalisme mais aussi sa capacité à s'autoréguler face à la cupidité et aux erreurs de jugement. C'est parfait ? Non. Mais y a pas mieux. On peut débattre du degré d'intervention. Mais présenter les actionnaires comme des parasites ? C'est ne pas comprendre ni l'histoire, ni l'économie, ni l'entreprise, ni l'humain. |
10/05/2024, 14h36 |
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Airmed / Ildefonse |
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Citation :
Sa "naturalité" doit être entendue en termes de son émergence spontanée dans des contextes où des individus cherchent à améliorer leur bien-être de manière décentralisée. Les humains ne sont pas toujours des homo economicus agissant de manière parfaitement rationnelle, mais ça ne réfute pas la validité du capitalisme, ça montre plutôt que le capitalisme peut fonctionner même en présence de rationalité limitée. Les marchés ne requièrent pas une rationalité parfaite pour fonctionner efficacement, mais s'adaptent aux imperfections humaines et exploitent même ces imperfections via le marketing et la publicité pour mieux répondre aux besoins et désirs des consommateurs. C'est pour ça qu'il faut tendre à laisser faire le marché. Ta critique que la publicité ne serait pas nécessaire dans un marché totalement rationnel néglige le rôle de la publicité comme moyen de fournir des informations et de différencier les produits. Même dans un marché de consommateurs parfaitement informés, la publicité jouerait un rôle en aidant les consommateurs à aligner leurs préférences personnelles avec les offres disponibles. Les marques ne sont pas simplement un outil pour manipuler irrationnellement les consommateurs. Elles servent également de raccourci cognitif qui aide les consommateurs à prendre des décisions plus rapidement et avec plus de confiance, basées sur la réputation accumulée d'un produit ou d'une entreprise. Dans un monde où les consommateurs sont confrontés à un excès d'informations, c'est un enjeu. Comme toute information, tu es responsable de trier, des sources que tu choisis, etc. Encore une fois, le capitalisme ne prétend pas être parfait, mais Il possède un mécanisme intégré de correction des erreurs grâce à la concurrence et à la libre entreprise. Les entreprises qui ne répondent pas efficacement aux besoins du marché ou qui agissent de manière contraire aux intérêts des consommateurs sont, à terme, sanctionnées par la perte de parts de marché ou par des échecs commerciaux. Ça reste le système économique le plus efficace à notre disposition pour gérer les ressources de manière dynamique et innovante. Au lieu de se baser sur les idéaux utopiques (selon moi) de la gauche de l'agora, il s'adapte constamment aux réalités complexes et parfois désordonnées du comportement humain et des interactions économiques. Citation :
Je suis contre l'interventionnisme : Citation :
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Ceci étant dit, développons. Ton contrôle, s'il est trop strict, ça donne une réglementation excessive souvent contre-productive. Elle va entraver l'innovation, décourager l'investissement et ralentir la croissance économique. Les pays avec une bureaucratie lourde et des règles contraignantes tendent à être moins dynamiques économiquement. La régulation doit être bien ciblée et efficace plutôt que simplement étendue et restrictive. Je pense que nous arriverions à un compromis là dessus, non ? Un État plus puissant est-il forcément un bienfait ? L'histoire a montré que lorsque trop de pouvoir est concentré entre les mains de l'État, cela peut conduire à une corruption accrue, une mauvaise allocation des ressources, et une réduction de la liberté individuelle. Un État fort peut aussi devenir un gardien qui protège les entreprises établies et empêche les nouveaux entrants de remettre en cause le statu quo, réduisant ainsi la compétition, c'est typiquement la France, sa caste et son capitalisme dévoyé, dit de connivence. État fort, au service de qui ? Pareillement, l'impôt cet outil qui soit disant finance les services publics, son utilisation pour redistribuer massivement la richesse décourage les plus hauts niveaux de réussite et d'effort. Les taux d'imposition parmi les élevés du monde n'encouragent pas l'entrepreneuriat et la prise de risque, éléments clés du dynamisme économique dans le capitalisme. Sauf pour certains proches du pouvoir, par le truchement des niches fiscales, pour qui la France est un paradis fiscal. Entendons nous bien : la France est un des meilleurs pays pour démarrer une entreprise. C'est paradoxalement un des pires pour faire grossir sa boîte arrivé à un certain plafond de verre. Tu peu, limiter la concentration des richesses, c'est une idée attrayante pour augmenter l'équité, mais ça mène souvent à une efficacité moindre. Les marchés allouent souvent des ressources aux entreprises et individus qui les utilisent le plus efficacement. En perturbant ce mécanisme, tu ralentis le progrès économique global. Pourquoi intervenir absolument ? Laisse faire. Au lieu d'imposer des restrictions lourdes, encourage la concurrence. Renforce les lois antitrust pour démanteler ou limiter le pouvoir des monopoles (y compris étatiques) ce sera plus efficace que l'impôt et des règles trop lourdes pour assurer une distribution équitable des richesses tout en préservant les incitations à l'innovation et à l'efficacité. Une régulation intelligente, elle corrige les défaillances du marché sans étouffer l'initiative privée, contrairement à ton approche lourde et omniprésente. Il est essentiel de trouver le juste milieu entre régulation et liberté pour maintenir un système dynamique qui peut s'adapter et évoluer. Mettons cesse à l'interventionnisme, consistant à intervenir partout tout le temps pour se concentrer sur l'intervention nécessaire. Et là, RonJ sera d'accord pour reprendre tes termes. |
11/05/2024, 12h16 |
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Airmed / Ildefonse |
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11/05/2024, 13h36 |
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Heureusement que pour les droits civiques et les progrès sociaux les êtres humains n'ont pas attendu que cela arrive par la grâce du Saint-Capitalisme ou du Saint-Etat ²
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11/05/2024, 16h31 |
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baboudumonde42 |
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Un corollaire est donc que le capitalisme ne peut pas être le moins mauvais des systèmes pour quelqu'un qui privilégie la justice sociale à la liberté individuelle.
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12/05/2024, 09h49 |
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Un article récent, mais on retrouve le même discours à chaque fois :
https://www.lesechos.fr/finance-marc...ttaque-2030185 Citation :
https://www.economie.gouv.fr/facilec...ses-des-krachs Dans une société avec une responsabilité non individuelle de tout un chacun, le capitalisme pourrait effectivement être un système économique viable. Sauf que ce n'est pas le cas. On trouve facillement une causalité entre capitalisme et : paupérisation d'une majorité de la population, pollution, hyperconcentration des ressources chez une minorité, etc etc Si on prend l'exemple des USA, on retrouve une corrélation entre ceux qui possèdent le capital et ceux présent au gouvernement (cela se retrouve également dans pleins (une majorité ?) de pays "industrialisé"). C'est donc normal de défendre, comme tu le fais, ce type de fonctionnement économique. Et dans les modes de défense, on retrouve tes différents arguments dont il a été largement démontré que oui, cela fonctionne. Mais pour une ultra minorité. Et bon, franchement, j'aurais le capital, je serais d'accord avec toi Mais c'est pas le cas. Dernière modification par Airmed / Ildefonse ; 12/05/2024 à 10h46. |
12/05/2024, 10h23 |
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Airmed / Ildefonse |
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Citation :
En gros, ce sont des exigences accrues en capital pour les grandes banques. Le but est de renforcer la stabilité financière, d'empêcher une répétition de la crise de 2008. Ça entraîne des coûts maintenant pour éviter des pertes beaucoup plus importantes pour l'économie à long terme. L'article cite des études qui montrent que des systèmes bancaires mieux capitalisés sont moins susceptibles de nécessiter des renflouements coûteux par les contribuables. C'est une campagne de publicité du Financial Services Forum. C'est littéralement dans le but de préserver les profits des banques, pas de de protéger les intérêts des gens. Demande toi si les arguments utilisés par le lobby bancaire reflètent véritablement l'intérêt général si cher à l'agora ou plutôt les intérêts des actionnaires et des hauts dirigeants des banques. Tomber ainsi dans le panneau, c'est terrible. Les régulations augmenteront les coûts pour les petites entreprises et les particuliers, au nom d'une économie plus stable. Le seul résultat, ce seront des banques ouvrant les vannes du crédit lors des crises financières, on agitera le drapeau soutien de l'économie réelle, incluant les petites entreprises et les consommateurs. Des régulations prudentes pour maintenir l'ordre et la confiance dans le système financier. Les mêmes ici m'expliquant que le capitalisme est mauvais adhèrent à la soupe du lobby bancaire qui nous explique comment il faut le réguler. Mais cest le monde à l'envers ! Les normes de Bâle III sont présentées comme une réponse directe aux failles de régulation révélées par la crise financière de 2008, en exposant de fonds propres ayant mené à l'effondrement. En réalité, c'est juste manipuler l'opinion publique en utilisant la peur et l'incertitude. Pendant ce temps là, que fais la régulation de Bâle 3 ? Elle empêche l'entrée de la concurrence qui pourrait proposer des alternatives, elle empêche l'innovation, bref elle concentre le marché. Un des points clés de la discussion des derniers messages c'est pas justement ce problème de concentration des richesses ? Mais comment est-ce possible de croire une seule seconde qu'une réglementation des banques par les banques va dans l'intérêt du consommateur ? Et après tu vas me dire que le capitalisme est mauvais. Mais tu prêches une régulation à l'inverse. Je mets ça sur le compte de la non compréhension de ce qu'est la régulation et l'économie. Passons à ton second lien. La théorie de Kindleberger n'englobe pas toutes les variables des marchés financiers. Les marchés sont influencés par une multitude de facteurs globaux qui ne se limitent pas uniquement aux comportements spéculatifs ou aux politiques de crédit. Kindleberger souligne l'importance des banques centrales dans la stabilisation des marchés en crise, alors que je questionnerais plutôt sur leur responsabilité. Les banques centrales ont injecté de la liquidité en continu, elles ont littéralement encouragé à la formation de bulles dans d'autres secteurs de l'économie, comme l'immobilier ou les dettes publiques, la France est un terrible exemple. L'article du gouvernement indique que les chutes des bourses en 2011 ne correspondaient pas à une euphorie spéculative mais étaient plutôt des réactions aux "mauvaises nouvelles". Ça sort d'où ça ? Ça suppose que les marchés réagissent de manière rationnelle et immédiate aux informations. Si c'était le cas, je serai milliardaire. Le marché et les investisseurs sont irréguliers, influencés par des facteurs irrationnels, ils ont des anticipations erronées, ça amplifie les mouvements de marché, à la hausse ou à la baisse. Y a juste un biais dans l'interprétation des événements financiers. C'est en réalité juste l'interêt du gouvernement. |
12/05/2024, 11h19 |
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