J'en suis à l'épisode 14. Pour le moment, je trouve ça moyen.
Techniquement et artistiquement, ça tient bien la route. Surtout le design graphique des persos.
Mais le problème est que les personnages sont complètement indigents, et le scénario avance à la vitesse d'un escargot. Franchement par rapport à Mospeada, ça fait mal.
Dans Mospeada, les personnages ont une certaine noblesse, mais ça ne les empêche pas de fuir ou de se cacher la plupart du temps face à l'adversité. Ils ne combattent que lorsqu'ils ont pas le choix. Ils sont courageux mais pas idiots. Il y a aussi des relations de groupes assez complexes. Tous les persos du groupes sont intéressants et ont un rôle à jouer.
Dans Orguss, c'est vraiment au ras des pâquerettes. Le héros, Kei, est complètement con et va combattre à la moindre occasion même à un contre 50. Le perso féminin principal, Mimsy est une vraie nunuche et évidemment tombe amoureuse du héros parce qu'il va combattre à moindre occasion, ça c'est un vrai mec (et surtout après qu'il l'a embrassée de force, elle peut pas résister). Et la plupart des autres persos ont aucun intérêt (à part les robots et Jabby, le lézard)
Le déroulé est plus feuilletonnant que Mospeada, dans le sens où les épisodes se finissent en cliffhanger, le problème, c'est que ce sont des péripéties sans grand intérêt. La première évolution du scénar à part l'épisode 1, survient à l'épisode 12...
Et puis j'imagine pas trop ce que pensent les féministes de cette série... Mais rien que des femmes normales, avec ce héros qui embrasse toutes les jolies filles de force, elles se débattent 3 secondes puis tombent amoureuses. C'est 100 fois pire que City Hunter niveau agression sexuelle (et Ryo, il s'en prend plein la gueule en retour, on sent dans City Hunter que son attitude est anormale, là non)... C'est une autre époque, mais même pour une série d'époque, j'ai pas trop souvenir de ça.
Bref, maintenant que je suis lancé, je vais aller au bout je pense, mais j'espère que les 2/3 restant sont plus intéressants que le premier tiers.
Tout de même une mention spéciale pour le passage des héros en Fancie (la France quoi), où les héros aident Jeanne d'Arc à faire la révolution contre Marie-Antoinette (qui fait sa fameuse citation "s'ils ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche"). La France restera toujours Lady Oscar pour les Japonais
Évidemment, à la fin de l'épisode, Kei embrasse Jeanne d'Arc de force pour se faire remercier, cela va sans dire.